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Filles -Garçons à égalité face aux diplômes ?

Extrait Article FILLES / GARÇONS, À ÉGALITÉ FACE AUX DIPLÔMES ?

L’heure est venue pour les 523 199 élèves de Terminale de passer les épreuves de spécialités. Les stéréotypes affirment que les filles ont de meilleurs résultats que les garçons. Mais dans les faits, est-ce le cas ?

En 2018, 85,6 % des filles ont obtenu leur baccalauréat contre 75,8 % chez les garçons. Comment peut-on expliquer cet écart de 10,1 points en faveur des filles ?

Du favoritisme, des inégalités, une combine, etc. Non, il n’est pas question de cela. C’est plutôt l’altruisme, l’autodiscipline et l’éducation qui priment et leur offrent ces résultats.

Bien entendu, cela ne traduit pas une intelligence moindre des garçons. En effet, le choix de la filière a aussi un grand impact sur la réussite. L’association d’un genre à une matière n’est pas nouvelle. Celles plus scientifiques pour les garçons et les plus littéraires pour les filles. Mais en réalité, existe-t-il une parité égale entre les filles et les garçons dans chaque spécialité ?

Ce n’est pas le cas pour la section littéraire avec près de 80 % de filles, en revanche, pour ce qui est des sciences, il y a une réelle mixité scolaire avec une présence de 48% de filles. Ce déséquilibre est effectif depuis de nombreuses années suite à l’ancrage fait concernant les meilleurs résultats obtenus par les filles en français que les garçons et inversement pour les mathématiques.

La réussite au diplôme du baccalauréat repose donc sur différents facteurs, plus ou moins prépondérants, comme l’éducation reçue ou les stéréotypes enracinés. Par conséquent, il ne faut pas figer les résultats selon un genre, car aussi bien les filles que les garçons peuvent prétendre à être de « bons élèves ».

Le réseau ; un effet de mode ou non ?

Un concept à la loupe 

 Une étymologie métaphorique

Le mot “réseau” vient du latin “retiolus”, diminutif de “retis” qui signifie filet. Sont de même racine les termes :

– “rétine” (qui immédiatement évoque l’oeil, le regard, la vision),

– “réticule” (qui convoque également des notions d’optique… Mais aussi, c’est insolite mais pas sans symbolique, le nom donné à une sorte de petit sac à main utilisé par les femmes au XIXè siècle),

– “réticulaire” (qualifiant une pensée “en système”, une énergie “cristallisante et cohésive”

– “résille” (qui évoque un maillage ajouré, fait pour contenir des éléments sans les cacher),

– “rets” (qui désigne un filet de pêche ou d’ornithologie et prend au figuré le sens de “piège” : “être pris dans les rets” de quelqu’un ou de quelque chose, c’est en être le comptable voire l’otage)…

Prometteuse fouille, déjà, que celle des origines du mot en français…

Mais ne nous arrêtons pas aux frontières de la francophonie : l’espagnol “red” et l’italien “rete” sont de même racine mais les anglo-saxons ont choisi le mot valise “network” (qui associe les innombrables assonances de “net” – toile, tulle, clarté – , à la notion de “travail”, ce qui en dit long sur le fait que réseauter est bien un vrai boulot!).

En d’autres termes, à ce simple stade de généalogie linguistique, nous voilà avec une notion extraordinairement riche et formidablement métaphorique qui contient autant de pistes de réflexion dynamiques que l’articulation entre le voir et le faire, le contenu et le contenant, le visible et le dissimulé, l’appartenance et l’influence, l’accès et la restriction, l’individu et la communauté, le spontané et le travaillé… Ça promet!

Une nature nucléaire

Métaphorique, la notion de “réseau” l’est parce qu’elle est descriptive : le fait précède l’intention, et devance en toute logique le concept. Car faire du réseau, c’est bien une fonction spontanée du vivant : c’est l’organisation des vaisseaux sanguins, l’arbre qui déploie ses racines, la nature qui se développe en écosystèmes…

Et même avant cela, au minimum de l’existence physique des choses, c’est l’atome, composé en constellation d’éléments distincts en lien actif les uns avec les autres.

Car le réseau est bien de nature nucléaire : il fait noyau fonctionnel et centre de gravitation au coeur des interactions.

Le réseau social, une facture spontanée de l’humain?

Tout en gardant à l’esprit ces notions de “fonctionnalité”, de “gravitation” et d’ “interactions”, quittons le terrain un peu abrupt de la physique pure pour revenir à ce qui nous concerne plus directement : les réseaux que bâtissent et animent les humains.

A vrai dire, le réseau est aux fondements mêmes de la société. Et lui est vital. Il l’est de toute évidence quand le réseau est de canalisations (pour raccorder chacun-e en eau ou en énergie, par exemple), de transport (pour mailler un territoire et en rendre accessible ses contrées multiples aux fins des allées et venues des hommes et marchandises) ou de communication (pour permettre l’échange des nouvelles, des attentions, des idées, des points de vue…). Il l’est encore quand, dématérialisé, il produit de la communauté : de culture, de valeur, de sens et/ou d’intérêts, entre autres.

Le réseau, architecte des relations, est bien le contraire même de l’anarchie. Il institue un corps collectif ordonné, reconnaissant ses membres, lesquels acceptent des principes partagés pour le bien commun.

Le réseau, restrictif de la liberté individuelle?

Mais jusqu’où cette appartenance dont découle la reconnaissance et cette acception de principes collectifs supérieurs au plus pur libre-arbitre vont-elles? Jusqu’à la préférence à soi de la communauté? Jusqu’au sacrifice de l’identité propre et de la liberté individuelle?

C’est aux théoriciens du contrat social que l’on renvoie la question : après les philosophes antiques qui ont qualifié l’humain d’animal politique (c’est à dire naturellement disposé à entrer en société), après Hobbes qui a théorisé le besoin de sécurité des individus qui préside à l’acceptation de règles collectives et après Locke qui a défini le rôle de l’Etat (réseau fonctionnel institué s’il en est), la philosophie des Lumières, et Rousseau en particulier, développe la notion d’intérêt général, placé sous la responsabilité de chacun-e.

Il y aurait donc, par delà la seule règle écrite qui sanctionne l’acte inconforme aux lois de la communauté, une conscience du bien commun qui autorise et permet la souveraineté populaire. En d’autres termes, être “appartenant”, ce ne serait que restreindre à des règles sociales acceptées la vaste étendue sa liberté que pour acquérir son autonomie.

Réseaux et influences

C’est donc bien de dynamique démocratique que l’on parle. Mais si cela s’entend assez aisément pour le réseau “Etat” en contexte républicain et dans un format relativement libéral d’exercice des droits individuels, ça n’est pas si évident quand il s’agit d’autres communautés soupçonnées à tort ou à raison de contester, contourner ou exploiter les valeurs de la démocratie au bénéfice d’intérêts communautaires et/ou particuliers.

Car ce qui titille, dans les réseaux, c’est bien cela : au service de qui et de quoi sont-ils? Comment garantir qu’ils poursuivent de nobles objectifs? Comment mesurer leur influence et qui la contre, au besoin?

Réseaux, clubs, cercles, amicales et autres groupes d’intérêt : de l’entre-soi au lobbyisme?

Le réseau, informel (quand il est simple cercle de relations, groupe d’ami-es, parfois inconscient de lui-même…) ou institué (quand il est club, amicale, corporation, groupement d’intérêt, fédération ou association) n’est pas sans susciter les fantasmes : sectarisme, cooptation, exclusivisme, influence souterraine…

Mais préférons aux présomptions la critique circonstanciée : celle qui interroge les raisons avouées ou non de “faire réseau” à l’intérieur de ou bien par-delà la communauté démocratique.

La sociologie des années 1960, de part et d’autre de l’Atlantique, de l’Ecole de Chicago au courant Bourdieusien, s’est intéressée tout particulièrement aux réseaux informels. Ceux de “l’entre-soi”, plus ou moins inconscient pour les individus “faisant corps” et qui profitent de par leurs origines et l’environnement dans lequel ils évoluent, de toutes sortes d’avantages favorisant leur prospération sociale : accès à l’information, aisance à maîtriser les codes et registres des espaces de valorisation, solidarité des assimilés et pairs…

 le réseau informel, structure sociale plus ou moins invisible mais puissante, crée et perpétue des inégalités sans que l’on puisse jamais lui reprocher d’avoir délibérément oeuvré contre l’égalité des chances : après tout, n’est-il pas normal (et d’ailleurs en large partie hors de notre contrôle) d’apprendre les codes de notre milieu à nos enfants, est-ce piston éhonté que de simplement faire savoir à un-e ami-e en recherche de poste que telle ou telle entreprise recrute des collaborateurs, qu’y a-t-il de condamnable dans le fait de provoquer la rencontre entre des proches qui ont des centres d’intérêts communs?

Et partant, puisque tout cela existe dans les faits, n’est-ce pas légitime – et finalement peut-être plus direct – de donner nom, statut et pignon sur rue aux réseaux en les constituant de façon volontariste avec une intention assumée de faire progresser celles et ceux qui en sont membres?

Pour un réseau professionnel éthique Car oui, plus que jamais à l’ère où les “soft skills” sont clés dans l’insertion sociale et professionnelle, la capacité à tisser, entretenir et animer du réseau constitue un atout inestimable pour la réussite.

Aussi, intégrant les enseignements de la réflexion contradictoire, la question n’est pas tant “faut-il réseauter ou non?” mais bien “comment réseauter aussi efficacement qu’honnêtement?“.

La voie première pour relever ce défi, c’est bien sûr la conscience : se garder du déni (“moi réseauter, jamais, c’est pas le genre!“) puisque chacun-e, dès lors qu’il est en lien avec d’autres fait son Monsieur Jourdain du networking ; et conserver lucidité comme cap de sens sur ses attentes à l’égard de son réseau (valoriser ses talents et développer son potentiel, gagner en visibilité et en influence pour faire avancer ses idées et ses projets, rechercher le frottement constructif avec autrui dans un environnement sécurisé…).

La question de l’accès et celle qui lui est attenante de la transparence se pose aussi : qui peut “entrer” dans votre carnet d’adresse et qui peut le consulter, qui peut rejoindre votre cercle de bienveillance, qui peut bénéficier de votre soutien et de celui de vos ami-es et ami-es d’ami-es? Et selon quels critères? Assumés et affirmés (réseau exclusivement féminin ou bien mixte? Réservé aux cadres ou ouvert à tout niveau de l’organisation? Procédant d’une communauté de métier ou étendu à tous les univers professionnels? etc.) ou relèvent-ils de l’agrément au cas par cas, avec ou sans motif établi d’acceptation?

Se joue encore le positionnement dans le réseau : espace politique au sens philosophique du terme, il n’est évident pas exempt de commerces de pouvoir, en témoigne le fait même qu’on parle de “têtes de réseaux” pour celles et ceux qui montrent une grande capacité à faire “jouer les relations” et à influencer leur environnement. Ce n’est pas un mal en soi, mais la compréhension fine de cela aidera à trouver sa juste place et à définir clairement ses intentions et aspirations.

Le réseau hors le réseau, pour des espaces de friction constructive

Pour finir, ce sont les rapports du réseau avec d’autres univers qui sont sans doute les plus intéressants à explorer.

Car s’il est une richesse inestimable pour des relations sociales fertiles en son sein, le réseau ne va épanouissant l’individu qui en fait partie, que lorsqu’il favorise aussi l’interaction avec ce qui n’est pas le réseau : quand il devient par exemple une force de proposition légitime pour la direction d’une entreprise (et de nombreux réseaux professionnels auront ainsi défini l’une de leurs missions : porter la voix des femmes et de l’égalité dans l’organisation), quand il offre à la discussion publique les résultats de ses travaux et peut initier de bonnes pratiques.

Résautez, réseautons donc, puisque cela nous est, en tant qu’individus comme en tant que collectif, fondamentalement naturel et possiblement très bénéfique. Mais réseautons en dynamique, en interrogations et en confrontations fécondes

Source blog Eve

 

 

Lancement du réseau des Cit’Elles

 

VDN Maisons et cités

 

L’envol des Cit’Elles cet après-midi 8 MARS chez Maisons et Cités ! Bravo à Odile Le VenSophie DegardinMarion PUKROP.
Plus de 100 collaboratrices et collaborateurs ont participé à distance et étaient présents le Président Frédéric Chereau , maire de Douai et le DG Dominique Soyer parrain du réseau. Saluons une implication au plus haut niveau.
Merci aux réseaux féminins @Verrelles d’ARC et WoRLD de BioMérieux qui nous ont apporté leur concours.
N’oublions pas Valérie Sauvage journaliste économique #voixdunord pour la rédaction de cet article.VDN Maisons et cités

#Sexisme#HarcelementSexuel : Se former 2 Heures pour Comprendre, Prévenir et Agir ! »

#Sexisme HarcelementSexuel : Se former 2 Heures pour Comprendre, Prévenir et Agir ! » Face au confinement et au télétravail, LIDUP® innove avec son nouveau concept de formation par visioconférence sur ce sujet. A destination des Entreprises et des Administrations, une formation sans pré-requis à destination des Référents.e.s prévention Sexisme et HarcèlementSexuel, des IRP, des CODIR et les managers… Suite à la demande d’un client qui souhaitait maintenir les formations programmées, nous avons adapté nos formations pour les proposer en ligne avec un échange en direct avec les participant.e.s. Nous avons lancé le programme, il y a quelques jours avec un excellent retour à chaud. J’ai donc décidé de proposer plus largement un module de formation en ligne, Sexisme : 2 heures pour comprendre, prévenir et agir ! », afin de permettre la prise de conscience individuelle et collective de ce qu’est le sexisme et le harcèlement sexuel. Beaucoup d’informations circulent sur le sujet, il est important de clarifier, de connaitre le cadre juridique, de comprendre l’importance des stéréotypes et d’acquérir de nouvelles compétences managériales afin d’être en mesure de prévenir et d’agir si une situation se présente. Contact : Isabelle Delcroix Naulais https://lnkd.in/gpx9sqQ #

20 Avril 2018 – LIDUP déploie son activité aux Antilles

LIDUP déploie son activité aux Antilles ; 1ère formation sur l’impact des stéréotypes en entreprises. Merci à Joëlle ETZOL, DG de la Polyclinique St Christophe de Marie Galante et du HAD et son équipe pour cette excellente journée sans langue de bois. De vrais échanges sur la question des stéréotypes liés à la couleur de la peau, au sexe et demain nous continuerons sur le thème de l’intergénérationnel. Exemple de stéréotypes « le travail aux Antilles est forcément cool ! » Qu’en pensez-vous ?

Sommes-nous tous égaux face au travail ? les femmes sont surreprésentées dans les expériences de discrimination

Sommes-nous tous égaux face au travail ? La question tient hélas presque de la mauvaise boutade. Mais, à raison, le rapport du Défenseur enfonce le clou : une personne sur deux considère que les discriminations sont fréquentes au cours de la recherche d’un emploi, et une sur trois au cours de la carrière. Encore une louche ? Un tiers de la population active rapporte avoir personnellement fait l’objet dans sa vie professionnelle de discriminations (fondées sur le sexe, l’âge, la grossesse ou la maternité, l’origine…) au cours des cinq dernières années. Le baromètre de Défenseur des droits- Organisation internationale du travail montre que l’âge et le sexe sont les deux premiers motifs d’expériences défavorisantes (15 %), suivis de l’origine (8 %), du handicap ou de l’état de santé (6 %) et des convictions religieuses (2 %). Bilan ? «Un monde du travail qui apparaît comme un condensé de nombreux rapports sociaux structurés par des préjugés et des stéréotypes persistants.» Tous ces facteurs pouvant se cumuler, les femmes sont surreprésentées dans les expériences de discrimination rapportées.

Prompt à batailler sur le front du harcèlement sexuel au travail (une «discrimination sexiste») et à faire avancer la jurisprudence, le rapport rappelle que ce harcèlement touche une femme sur cinq, mais aussi que les inégalités salariales perdurent et que… les discriminations liées à la grossesse ou la maternité ne mollissent pas. «Si les condamnations sont à la fois plus nombreuses et plus lourdes, le nombre de réclamations ne faiblit pas», peut-on lire. Et de citer moult affaires dans lesquelles le Défenseur a dû intervenir, y compris dans le champ de la fonction publique. Ainsi, il a présenté des observations devant le tribunal administratif de Lille concernant une femme, directrice des services techniques, qui, à son retour de congé de maternité, a appris que ses missions seraient effectuées par son adjoint ; qu’elle serait affectée à un nouveau poste, avec sous sa responsabilité 10 agents contre 80 auparavant…

Source rapport du défenseur des droits

Offre de stage : Business Development

 

Missions de Marketing multicanal, Action Commerciale, et Communication,

Activité de l’agence LIDUP (start-up) : conseil, formation et de communication dédiée à

l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et à la lutte contre les

discriminations. Notre activité entre dans le champ de la responsabilité sociétale des entreprises et dans

la qualité de vie au travail.

Nous développons des outils innovants E-learning, « serious game » grâce à notre partenaire

l’agence de gamification OEil pour OEil et en interne.

Parmi nos clients nous comptons Orange, Bayer Santé, ESSILOR, Lesaffre international,

RANDSTAD, ARC, Maisons et Cités, SKEMA, COMUE, ISEN, Arts et Métiers…

Vous serez en relation directe avec Isabelle Delcroix Naulais, la dirigeante de l’entreprise : vous bénéficierez d’un

accompagnement dynamique et bienveillant.

Vos missions promouvoir nos services, le ClubLIDUP et sa plateforme collaborative Gravity, et outils numériques notre Serious Game « L’Egalité

En Jeu » et notre E-learning sur les stéréotypes.

Marketing :

– Participer à la mise en oeuvre de la stratégie marketing

– Etudier la satisfaction clients, préparation des questionnaires et des

supports de présentation

– Développer la notoriété de la marque LIDUP, et L’EGALITE EN JEU.

– Aide au développement d’outils de communication divers

Commercial :

– Mettre à jour les fichiers prospects, et clients

– Prospecter, via les réseaux sociaux, e-mailing, et phoning

– Suivi de la démarche commerciale (RDV, relance, …)

Communication :

– Créer des supports de communication

– Participer à l’organisation des événementiels de la marque (clubLIDUP,

congrès, atelier, soirée thématique, …).

– Mettre à jour le site internet.

– Animer et développer les communautés sur les réseaux sociaux des marques

(blogs, LinkedIn, Facebook, Twitter…).

– Rédiger des contenus sur les profils sociaux

– Etre force de proposition pour les stratégies à mettre en place sur les réseaux

sociaux.

Durée du stage et période à définir

Lieu : MARCQ-EN-BAROEUL – 21 avenue de Verdun

Date : à partir de janvier

Votre Profil :

Etudiant-e de niveau BAC +3/4/5, en école de commerce, université et/ou en formation

marketing/communication/commerce

Organisé-e, autonome, rigoureux-se, curieux-se, ayant le sens du relationnel, créatif-ve,

bonne aptitude à la communication écrite, bonne orthographe.

Maîtrise des logiciels du pack office, et suite adobe (Indesign, Illustrator, Photoshop) est

obligatoire.

La maitrise de l’anglais est nécessaire.

Vous êtes de nature positive, dynamique, passionné-e par les nouvelles technologies et

intéressé-e par les questions sociétales (égalité FH, lutte contre les discriminations, la

RSE), vous souhaitez enrichir votre expérience professionnelle dans une start up créative

et atypique.

Contact : Isabelle DELCROIX NAULAIS, tel 06 86 66 71 24

isabelledelcroixnaulais@lidup.eu

lidup.eu

Pas de femmes, peu d’étrangers…Le profil immuable des patrons du CAC40

Le 22 octobre 2014, deux jours après la mort de Christophe de Margerie dans un accident d’avion sur le tarmac de l’aéroport de Vnoukovo, à Moscou, le nom de son successeur à la tête du groupe Total est publiquement annoncé : ce sera Patrick Pouyanné, ancien responsable de la branche raffinage-chimie du géant pétrolier français.

Entré chez Total par sa filière angolaise en 1997, Patrick Pouyanné correspond au profil « type » du dirigeant d’une entreprise du CAC 40, l’indice des principales capitalisations boursières françaises : un homme, plutôt âgé et passé par de grandes écoles. En l’occurrence, le nouveau patron de Total, né en 1963, est diplômé de polytechnique et ingénieur du corps des mines.

L’exemple de M. Pouyanné n’est pas un cas isolé. Il illustre le manque de diversité du « corps » dirigeant en France. Ce que confirme – s’il le fallait – l’analyse des mouvements survenus au sein des directions des entreprises du CAC 40 au cours de l’année écoulée.

Des profils homogènes

Entre les mois d’octobre 2014 et d’octobre 2015, on recense 50 hommes passés par les directions générales des firmes du CAC 40, sachant que neuf directions ont été renouvelées et que PSA est revenu dans l’indice. Leurs profils demeurent assez homogènes.

Pas de femmes

Aucune des 40 entreprises cotées composant l’indice boursier n’a de femme à sa tête. Isabelle Kocher, qui doit succéder à Gérard Mestrallet à la tête d’Engie – anciennement GDF Suez – en 2016, devrait être la première à rejoindre ce club très exclusif des PDG du CAC 40, près de 30 ans après la création de l’indice phare de la Bourse de Paris.

La loi dite « Copé Zimmermann » impose de fait qu’au moins 40 % des administrateurs des entreprises cotées en bourse soient des femmes. Cette obligation prendra effet au 1er janvier 2017.

Au sein du CAC 40, les femmes occupent, au total, un tiers des sièges d’administrateurs. L’objectif de 40 % est déjà atteint dans neuf entreprises – Alstom, Engie, PSA Peugeot Citroën notamment.

A titre de comparaison, à Londres, les entreprises membres du « footsie » – FTSE 100 – comptent sept femmes « CEO » ou « chief executive officer ». Aux Etats-Unis, elles sont 24 à diriger des entreprises cotées dans l’indice S&P 500.

Peu d’étrangers

Les patrons d’origine étrangère restent rares au sein du CAC 40. On en compte trois : l’Indien Lakshmi Mittal (Arcelor Mittal), l’Allemand Thomas Enders (Airbus) et le Portugais Carlos Tavares (PSA).

 

 

 

Source : Simon Auffret et Mathilde Damgé pour « Le Monde ». Novembre 2015