Catégorie : LIDUP dans la presse

Le billet d’humeur de LIDUP

En Avril, c’est Isabelle Delcroix Naulais qui s’est chargée de rédiger le billet d’humeur mensuel publié dans la newsletter de Cepi Management.

Le thème abordé ? L’impact du langage sur notre vision du monde et sur les stéréotypes !

 

Nous vous invitons à découvrir ce texte en cliquant ICI.

La Voix du Nord : Isabelle Delcroix Naulais fondatrice de LIDUP met l’égalité en jeu .

Dans les assurances, dans la fonction publique, ou dans sa propre entreprise. Qu’importe le cadre, pourvu qu’Isabelle Delcroix-Naulais puisse œuvrer sur l’une de ses convictions, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

Isabelle Delcroix-Naulais aime se ressourcer dans le Vieux-Lille et dans le parc de la Citadelle.VDNPQR

« Vous êtes une contestataire ! », lui avait dit sa prof de biologie quand elle était au collège. Isabelle Delcroix-Naulais n’a pas changé. « Les injustices m’ont toujours révoltée, quelles qu’elles soient. » Elle travaille à la MACIF lorsqu’on lui propose de travailler sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. La question la passionne. Elle la soulève. La porte. Sans jamais lâcher.

Alors bien sûr, les sourires en coin. Les haussements d’épaules. L’ironie. L’indifférence. Elle connaît. « C’est un sujet qui n’est généralement pas pris au sérieux. Et puis beaucoup pensent encore que l’égalité professionnelle est un non-sujet qui va se résoudre tout seul. Mais aucune inégalité ne s’est résolue de façon naturelle ! »

Mission impossible ?

Alors Isabelle Delcroix-Naulais, continue d’avancer. De travailler. Un jour, elle répond à une petite annonce. Elle est retenue et devient déléguée régionale aux droits des femmes. C’était en 2009. « Ce poste permet d’être force de proposition. En lien direct avec le préfet, le ministère… Les portes s’ouvrent. » Et les projets se concrétisent. L’entrepreneuriat féminin, la lutte contre les violences faites aux femmes…

En 2012, son contrat s’arrête, mais pas sa mission. Elle décide de créer sa propre agence de conseil et de formation exclusivement dédiée à l’égalité professionnelle. « Les femmes ont massivement investi le monde du travail mais les institutions n’ont pas bougé. Résultat ? Les femmes doivent se contorsionner pour entrer dans le cadre. »

Des années que cette gymnastique quotidienne s’impose à la moitié de la population. Sans réelle évolution. « Les réglementations ont bien avancé mais pas les mentalités. On assiste même aujourd’hui au retour d’un machisme affiché. »

Aucune résignation ne pointe chez Isabelle Delcroix-Naulais. Juste une conviction. Mais aussi une force. Une persévérance. Et un équilibre qu’elle trouve dans les voyages. Marie-Galante en point de mire. « Cette île m’apporte une vraie sérénité. » L’art en point de repère. «Quand je sors d’un musée, j’ai toujours l’impression que je me sens mieux. » Et un optimisme. Inaltérable. « Aujourd’hui, davantage d’entreprises sont impliquées dans les problématiques d’égalité professionnelle. Il y a quinze ans, personne n’y connaissait rien. Je crois aussi aux jeunes générations qui veulent une vie plus équilibrée. On est en train de changer de modèle. »

 

 

 

LIDUP vous informe : l’égalité homme-femme la France classée au 45e rang mondial !

LE FORUM ÉCONOMIQUE MONDIAL PUBLIE SON RAPPORT ANNUEL SUR LES INÉGALITÉS ENTRE LES SEXES DANS 136 PAYS. LA FRANCE A BEAU L’EMPORTER EN MATIÈRE D’ÉDUCATION ET DE SANTÉ, ELLE SE FAIT DISTANCER SUR LE TERRAIN DE L’EMPLOI. 

Ce n’est qu’un vert très pâle qui colore la France sur la carte publiée ce vendredi par le Forum économique mondial (WEF). La fondation y classe 136 pays selon les résultats de son rapport annuel sur les inégalités entre les sexes. Bilan pour l’Hexagone? Peut mieux faire.

L’égalité homme-femme y est évaluée dans quatre domaines: l’accès à l’éducation, la santé, la représentation dans les instances politiques et les opportunités économiques. Sur les deux premiers critères, la France cartonne: elle décroche la note 1, signe d’une égalité parfaite. Ce qui lui vaut la première place mondiale dans les deux domaines.

En revanche, elle n’arrive que 45e au classement général, le WEF estimant qu’elle n’a comblé que 70% des inégalités entre les sexes. La faute notamment à ses piètres performances en matière d’égalité professionnelle et économique: la France obtient la 67eplace mondiale sur ce critère, alors qu’elle était encore 53e en 2008.

Chez ses voisins européens, seules l’Italie et l’Autriche font pires. Les pays scandinaves -la Norvège est la championne mondiale de l’égalité professionnelle- le Royaume-Uni, l’Espagne, la Slovénie, la Serbie, la Bulgarie ou la Russie reçoivent une meilleure note. Les performances de la France sont particulièrement mauvaises en termes d’égalité des salaires à travail égal: 129e rang mondial. Les autres domaines pris en compte sont la part des femmes dans la population active et aux postes à responsabilités.

Les pays industrialisés à la traîne

Hors Europe, des pays comme le Burundi, le Malawi ou la Mongolie brillent aussi loin devant la France. Car le Forum économique mondial ne s’intéresse pas au niveau de chaque critère -revenus, taux d’emploi ou de scolarisation, espérance de vie, etc.-, mais à la façon dont les hommes et les femmes y ont accès de manière égale. Or la richesse d’un pays ne présage en rien de l’ampleur des inégalités.

« Dans les pays en développement et dans les pays industrialisés, la présence des femmes aux postes dirigeants de l’économie reste encore limitée, compte tenu du nombre de femmes bénéficiant d’une formation tertiaire », observe ainsi le Forum. La France n’échappe pas à la règle.

Source : voir article ://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/infographie-carte-du-monde-de-l-egalite-homme-femme-la-france-ne-brille-pas_1294134.html?goback=%2Egde_3046460_member_5799863643839418368#%21

L’EXPRESS Par , publié le